PORTRAIT HOMMAGE : DENISE ET CLAUDE DAGENAIS

MÉLOMANES ET MÉCÈNES DES ARTS. 

Claude Dagenais a œuvré dans le domaine des produits automobiles pendant plus de 60 ans. Il a fondé à l’âge de 50 ans la compagnie AutoChem le 1er mars 1988 avec son épouse Denise Dagenais et son fils Jean. Claude est un partenaire commanditaire de l’Aramusique et entre autres, membre actif du Club Lions depuis une quinzaine d’années. Il est récipiendaire en 2020 du prix Grand Bâtisseur Jean-Claude Crevier de la Chambre de commerce de L’Assomption.

Denise Dagenais est une femme d’affaires et cofondatrice d’AutoChem. Elle a été conseillère municipale durant 4 ans et présidente de la culture sous le maire Alain Brien. Denise est grande donatrice de l’Aramusique, a été membre et présidente du CA de l’Aramusique, ainsi que présidente du Concours de musique Hélène-Roberge, en plus de siéger sur de nombreux comités et conseil d’administrations pour les arts et la culture.

Avez-vous tous deux toujours été en contact avec la musique et les arts en général et avez-vous suivi des cours de musique, ou des cours d’instrument ?
Nous avons tous les deux appris le piano. Il y avait beaucoup de musique dans nos maisons.
Denise : chez moi ma mère chantait et mes sept oncles avait formé un orchestre !
Claude : j’ai fait du piano très jeune et mes parents écoutaient toujours l’opéra à la radio, alors j’étais entouré de musique. La musique classique a toujours fait partie de nos vies.

Vous vous êtes établis à Repentigny vers quelle année ? Et comment avez-vous commencé à vous impliquer dans la communauté ? Quelle a été votre motivation?
Nous sommes arrivés à Repentigny en 1987. Nous avons commencé à nous impliquer dans la communauté en participant au comité de la Ville de Repentigny qui était responsable des activités dans le cadre du jumelage de la Ville d’Ivry avec la Ville de Repentigny. Ce fut une très belle expérience qui nous a permis de découvrir une belle communauté. Ensuite nous avons fait partie de la CICAR (Corporation pour l’Implantation d’un centre d’art à Repentigny). Ce fut le premier comité mis sur pied pour la réalisation d’une salle de spectacle à Repentigny à la demande de messieurs Hallé, Deschamps et Rivest. On travaillait avec le Dr.Lussier également, ancien maire de Repentigny. On s’est impliqué dans ces comités pour l’amour de la musique et de la culture et pour que les concerts soient accessibles dans un théâtre, ici, à Repentigny.

Quels ont été pour vous les faits marquants de l’Aramusique au courant des années ?
Cela fait plusieurs décennies que nous sommes attachés à L’ARAM, d’ailleurs nous allions au concert dès les débuts de l’organisme, donc depuis 1987. Nous considérons que les faits marquants sont la mise sur pied du Concours de musique créé par madame Hélène Roberge et l’association de nombreux partenaires du milieu des affaires qui a soutenu le développement et la notoriété de l’organisme dans les dernières années.

La philanthropie culturelle et communautaire fait de toute évidence partie de vos vies, trouvez-vous que les générations qui vous suivent doivent s’impliquer davantage pour apporter une contribution à la société et aux organismes œuvrant dans la communauté ?
Il faut aimer les gens pour s’impliquer dans une communauté et aimer la culture. Il est primordial que les nouvelles générations s’impliquent au niveau de la communauté. Il faut dire aussi que la vie va vite et que la musique classique n’a pas une grande place dans la vie des générations qui nous succèdent. Nous considérons qu’avec l’Aramusique, les gens pourront retrouver le goût de la musique et, nous espérons, le goût de s’impliquer bénévolement pour l’avancement de la musique dans leur communauté.

Quel avenir voyez-vous pour la musique spécialisée (classique, jazz, du monde) dans votre communauté et dans la société du 21e siècle ?
On voudrait que la musique classique prenne plus de place. On trouve cela triste que la musique classique est beaucoup moins présente dans notre société. Il faudrait trouver les moyens pour que les gens reprennent ou découvrent le goût de la musique classique. Malheureusement les gens ne savent pas tout le bien que cette musique fait à l’âme. Il est aussi très important de faire apprécier la musique au jeune public afin de développer les mélomanes de demain.

Que souhaitez-vous à l’Aramusique pour les années à venir ?
Une progression au niveau de l’assistance aux concerts de l’Aramusique et une plus grande appréciation du public de la région de Lanaudière pour la grande musique. Que l’Aramusique continue à nous présenter des concerts de haut niveau pour attirer un public toujours plus nombreux aux concerts.