PORTRAIT HOMMAGE : DENYSE PELTIER, CONSEILLÈRE MUNICIPALE ET BÉNÉVOLE ÉMÉRITE

L’Aramusique souligne son 40e anniversaire et a choisi de présenter mensuellement 10 portraits de personnes qui ont fondé et développé l’organisme. Nous vous présentons aujourd’hui madame Denyse Peltier, conseillère municipale et présidente de la Commission des arts, de la culture et des lettres pour la Ville de Repentigny et membre du CA de l’Aramusique durant de nombreuses années. Cinquième portrait de dix.

Denyse Peltier portrait

Denyse Peltier

Conseillère municipale et présidente de la Commission des arts, de la culture et des lettres à Repentigny durant une vingtaine d’années, madame Denyse Peltier a été habitée par sa mission de veiller au développement des arts et de la culture dans sa ville et dans la région de Lanaudière. Administratrice engagée, madame Peltier a siégé sur de multiples conseils d’administration des organismes culturels de Repentigny et de la région, incluant celui de l’Aramusique. Sa connaissance accrue du milieu des arts et de la musique ont fait d’elle une porte-parole exceptionnelle pour le développement des arts au conseil municipal de Repentigny et pour l’Aramusique pendant son mandat d’administratrice de 2002 à 2021.

Comment avez-vous commencé à participer aux activités de l’Aramusique et à vous impliquer dans l’organisation en tant que membre du CA ?
J’ai commencé à siéger sur le CA de l’Aramusique en tant qu’élue de la Ville et comme présidente de la Commission de la Culture, des arts et des lettres. Commission que j’ai gardée tout au long de mon mandat de conseillère. Cela m’a permis de m’investir en culture et de participer aux concerts et spectacles tout au long de ma carrière. D’ailleurs, c’est une initiative de la Ville de Repentigny de gérer des dossiers de la Ville à l’aide de commissions. Attribuées par la mairesse madame Chantal Deschamps, ces commissions étaient dirigées par des élus dont les connaissances étaient inhérentes aux enjeux de la société et aux commissions. Ayant établi une politique culturelle dès 2003, l’objectif de développer la culture a été le mandat fort de Chantal Deschamps et faisait déjà partie de son programme dès 2005.

Comment avez-vous découvert votre amour pour la musique? Avez-vous fait des études en musique ?
Je n’ai pas fait d’études en musique, mais nous avions un piano à la maison et ma sœur Suzanne en jouait. Dans la maison de mes parents nous avions accès à des livres sur les grands compositeurs classiques de Beethoven à Tchaïkovski, nous recevions les journaux locaux en plus d’être abonnés à la revue Readers Digest qui nous fournissait beaucoup d’informations sur la culture québécoise et canadienne et son histoire.

Avez-vous utilisé la musique comme outil durant votre carrière d’enseignante ? Si oui, avez-vous trouvez cela porteur ?
J’ai été enseignante au primaire pour les enfants de 5e année. On se servait de la musique, entre autres, pour faire de la relaxation avec les enfants. On avait aussi des professeurs de musique dans notre école et des chorales ont été formées à chaque année. On faisait également jouer de la musique durant les cours d’arts plastique. C’était grâce à l’initiative des professeurs que des artistes venaient dans nos écoles pour donner des conférences et concerts pour les élèves. Je trouve que la musique est importante dans la vie des jeunes, autant pour leur donner une motivation que pour les aider à développer leur capacité à apprendre.

D’après-vous, quelle importance a la musique spécialisée (classique, jazz, du monde) dans une société comme celle de Repentigny et de la MRC de L’Assomption?
La musique classique est partout dans la société : dans les films, en passant par les bandes dessinées (Bugs Bunny en est un bel exemple), dans les publicités à la télévision et finalement dans chaque façon d’atteindre le public. J’écoute toujours de la musique classique chez moi et dans ma voiture et au fil des ans j’ai constaté que l’écoute de la musique fait du bien, constat que je fais à chaque fois que je côtoie des personnes au concert. Je trouve que le choix de la Ville de Repentigny de développer la culture, incluant la musique classique, est essentiel pour développer une communauté et une société, tout en apportant du bien-être aux citoyens. Au fait c’est de reconnaitre que la population de tous les horizons a un droit indéniable à la culture et à la musique.

Trouvez-vous que votre rôle de conseillère municipale et de Présidente de la Commission de la Culture, des arts et des lettres, a contribué au développement de l’Aramusique?
Assurément, car j’ai pu être au centre de décisions importantes pour la culture dont celle de soutenir la survie de l’Aramusique durant l’année 2005-2006. C’est à ce moment que deux membres du CA, les bénévoles Jacqueline Scott et Marguerite Hallé ont œuvré toute une année bénévolement à refaire la restructuration de l’organisme afin d’assurer sa pérennité. Il faut se rappeler que l’Aramusique a été la pierre angulaire pour le développement de l’Espace Culturel et du Théâtre Alphonse-Desjardins. Le fait que la Ville se soit munie d’une politique culturelle a aussi grandement contribué au développement de la culture dans notre ville.

Durant votre mandat, quelle a été votre plus grande réalisation ou la plus grande réalisation de l’organisme et comment y avez-vous contribué ?
J’ai été presque 20 ans sur le CA de l’Aramusique et nous sommes très fiers d’avoir aidé l’Aramusique à devenir pérenne. Cela a permis à la Ville de travailler main dans la main avec l’Aramusique, diffuseur spécialisé de la Ville de Repentigny et Diffusion Hector-Charland, diffuseur de l’Assomption et gestionnaire du nouveau Théâtre Alphonse-Desjardins. Ce modèle de deux diffuseurs qui travaillent au sein d’un même théâtre est le concept qui a été au cœur des subventions des gouvernements du Québec et du Canada pour la construction de la nouvelle salle.

Quel est votre plus grand souhait pour l’Aramusique ?
Que l’Aramusique continu à remplir son mandat et surtout à sensibiliser le jeune public à la grande musique afin de développer le public de demain et de démocratiser la musique et de la rendre accessible à tous.

EN RAFALE

Année de naissance : 1951
Ville de naissance : Verdun
Résidence : L’Assomption, Montréal, la Rive Sud et Repentigny
Carrière : Enseignante au primaire et Conseillère municipale
Famille : 4e d’une famille de 6 enfants et mère de deux filles
Musiques préférées : la musique classique et la chanson française
Lectures préférées : romans policiers et romans historiques
Loisirs : la lecture, le cinéma, incluant les documentaires et la fréquentation d’événements culturels
Un rêve à réaliser : de continuer à faire de grands voyages et d’avoir la santé pour le faire.

Rappelons que l’Aramusique est le diffuseur spécialisé en musique du Théâtre Alphonse-Desjardins, qui a pour mission d’offrir des activités musicales de haut niveau au plus grand nombre, d’initier un jeune public à la musique et d’être un carrefour pour les artistes et artisans du milieu.